. Ils me poursuivent, j’y peux rien.
Je me fie plus à ce que je vis pendant les périodes de pêche à la strouille (courant de fond) qu'à ce que je fais en dérive pour le bar (courants de surface)
Quand je strouille vers chanchardon pour la dorade, selon la force de la marée si je m'approche du bord y'a moins de courant, si je m'en écarte y'en a plus. Je n'ai pas remarqué cette zone de plus fort courant circulaire autour de Chanchardon.
Même chose autour du phare d'Antioche.
Pour moi ce n'est pas seulement centré autour du phare et à son Ouest, mais aussi dans le goulet vers le phare de Chassiron.
D'ailleurs quand les courants sont très forts, c'est ici que les déferlantes sont énormes. Je ne m'en approche jamais. Avec la marée de près de 120 qu'on a, ça ne doit pas être mal en ce moment d'ailleurs.
Après, tout ça, ne sont que des impressions, ce n'est peut-être pas parce-que la houle et les déferlantes sont importantes et impressionnantes visuellement que le courant est le plus fort.
Je n'y ai jamais mis de Métrix non plus.
Attention, on se laisse facilement abuser par le caractère continu et scientifique des jolies cartes issues des modèles numériques : dans ce domaine comme ailleurs, il ne faut pas confondre réel et réalité !
- l’atlas est le résultat d’une simulation numérique assez complexe, qui fait intervenir un peu de théorie, des mesures bathymétrique plus ou moins complètes, et dont les paramètres sont bidouillés pour que le résultat soit conforme à ce qui est mesuré en quelques points où sont mouillés des courantomètres dont la qualité de mesure est jugée inégale par le Shom lui-même.
- le Shom indique l’erreur estimée. Elle est de l’ordre de 15% sur la valeur du courant, et de 30 minutes sur la phase. Du côté de Cherbourg et du Havre, cette valeur est portée à 1 heure.
- à proximité du trait de côte, par nature, le modèle ne peut pas donner de résultat fiable (j’ai compris qu’à cet endroit, le modèle était uniquement contraint sur la hauteur d’eau).
- le Shom ne publie sa simulation qu’en un nombre réduit de points. Sur les pertuis, c’est un point tous les 2,8 km (450m entre le pont et le Lavardin). Je calcule avec une règle de trois améliorée (
) les valeurs intermédiaire, ce qui rend plus joli les contours et je mets de la couleur.
-Enfin, il s’agit des courants de marée. C’est à dire le déplacement de l’eau dû aux marées. Les courants induits par le vent, la circulation générale (ramifications du “Gulf-stream”) ne sont pas pris en compte.
D’autre part, le trait de côte sur ma carte est celui correspondant au coefficient 120. La côte s’avance bien d’avantage dans les endroits que tu mentionnes, ce qui peut fausser ta perception du lieu des courants plus prononcés.
Courants de surface et de fond sont approximativement les mêmes ou pas ? (en relatif)
Sans répondre complètement à ta réponse, j’ai regardé ce qu’en dit le Shom : les données de l’atlas sont la moyenne de la colonne d’eau. J’imagine donc que, pour avoir du sens, les valeurs ne sont pas trop différentes à l’échelle des mailles de calcul. Par contre, il est évident qu’autour d’une roche immergée, on notera localement une différence entre le fond et la surface.